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Suis-je condamné à l'échec ?




L’échec est légitimement redouté, car douloureux. Il nous plonge dans l’amertume, le découragement ; il produit de l’envie et crée des complexes d’infériorité, des sentiments d’incapacité. Mais aussi pénible soit-il, il est parfois nécessaire, car formateur.

Ce terrible mot se définit comme étant ce qui a été entamé et qui n’a pas abouti. Il trouve ses origines dans la notion même de péché (ce qui a raté le but, ce qui a échoué). De ce fait, il fait partie des hommes.

Il est certes le contraire de la réussite, mais il n’est pas forcément là où on le perçoit comme tel. Il y a réussir dans la vie et réussir sa vie. Ces deux choses sont différentes, car l’une touche au terrestre tandis que l’autre est de l’ordre du spirituel. Certaines défaites n’en sont pas pour le Seigneur car elles visent un but particulier. Illustrons nos propos d’exemples bibliques.
*Genèse 4 :3-8 : L’échec qui éduque.
L’échec est parfois permis par Dieu pour nous éduquer, pour réformer certains traits de caractère qui ne Le glorifient pas. Dans l’histoire de Caïn et d’Abel, la Bible nous enseigne que l’échec n’en est pas un lorsqu’il contribue à nous remettre en question. Ce que Dieu reprochait à Caïn, ce n’était pas tant ce qu’il offrait, mais c’était la façon dont il l’offrait. Le reproche du Seigneur a froissé l’égo de Caïn qui est l’image même du religieux. Il a refusé l’enseignement du Seigneur.
*Nombres 22 :20-34 : L’échec qui résulte d’un Non catégorique.
Certaines fois, nos entreprises peuvent ne pas aboutir car il est question de vie ou de mort. L’exemple de Balaam en témoigne. Voilà un homme qui s’embarque dans une affaire réprouvée par Dieu et qui s’obstine dans son erreur. Dieu l’arrêta dans sa folie qui faillit lui coûter la vie. Cette expérience bien que douloureuse pour lui (qui s’en est sorti blesser) était nécessaire. Et sa blessure demeure comme un souvenir de l’enseignement qu’il dut tirer de sa désobéissance.
*Juges 6 :11-18 : L’échec qui fait de nous un « vaillant héros »
Gédéon, bien que jeune, vivait dans l’échec et devint de ce fait défaitiste. Or, Dieu ne veut pas que nous en restions là. Il veut susciter en nous d’avantage de foi, car Sa Parole nous fortifie, elle nous encourage. Christ est avec nous et l’oublier serait comme jeter aux pourceaux les perles que nous recevons. Sa parole a décrété que Gédéon était ce vaillant héros qui délivrerait Israël de la main des Madianites. Il en a été ainsi.
Tous, nous pouvons connaître l’échec mais nul n’en est condamné. En somme toute, celui qui a réussi sa vie c’est celui qui a conjugué échec et succès et qui au final a atteint le but fixé par son créateur.
 Nadia B.

2 commentaires :

  1. Merci seigneur pour cet enseignement. Dans ces temps difficiles on a besoin d'être éclairé par le seigneur sur les moments difficiles que nous pouvons passer. Lorsqu'on laisse Dieu travailler en nous il ne peut en ressortir que du bon. C.C

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