Samedi 2 février 2013, les jeunes de Montpellier se sont aérés à Gap. Sport d’hiver et convivialité ont été les mots d’ordre ! Week end de détente oui, mais non sans un bon moment de partage et de méditation. Ce soir-là, le pasteur Yoan SAEZ , gapençais, s’inspira de l’évangile selon Matthieu, chapitre 14, versets 24 à 33 pour nous instruire sur la foi.
La foi est l’essence même de la vie chrétienne. Jésus fit des miracles en son temps, cela veut-il dire que notre foi dépend de prodiges ? La bible ne nous enseigne-t-elle pas qu’à son époque, et malgré les miracles accomplis, beaucoup ne croyaient pas en Jésus ?
La foi est un don de Dieu, il ne dépend d’aucun miracle. Elle
«vient de ce qu’on entend et ce
qu’on entend vient de la Parole de Dieu ».
Voilà toute son origine.
La foi est premièrement une question
de relation avec Dieu.
Elle implique un échange, une communication entre Dieu et nous par
la prière. Communiquer étant tout à la fois parler et savoir
écouter. La bible me fait connaître Dieu, sa volonté, ses
enseignements. La volonté du Seigneur c’est que nous marchions par
la foi, c’est que nous Lui demandions ce qui pour nous serait une
montagne. Pierre ne s’en est pas privé et a demandé l’impossible
parce qu’il avait la foi. Il fit sa demande parce qu’il savait
que Jésus est l’autorité suprême. La notion de relation implique
nécessairement la connaissance.
La foi est deuxièmement « marcher
sur les eaux ».
Marcher sur les eaux est contre nature, il en est de même de la foi.
Elle nous pousse à faire ce qui n’est pas évident. Pierre est
sorti de sa barque, ce qui représente sa protection. Ce qu’il fit
paraît fou, mais en réalité il s’agit d’acte de foi répondant
au « Viens ! » lancé par Jésus (Matt 14 :29).
Avec Dieu, nous faisons des choses incroyables et marchons dans
l’extraordinaire. Dès lors que nous sommes là où Il nous veut,
nous sommes en sécurité, car sous Sa protection et ce, quoiqu’en
disent les éléments déchaînés qui nous entourent !
La foi n’est pas toujours exempt de doute.
Le doute est une arme du diable. La grâce de Dieu est abondante car
Il nous secourt dans notre incrédulité pourvu que nous criions à
Lui. Pierre, en marchant sur l’eau, réalisa la grandeur de ce
qu’il faisait. Le doute s’installa, et son corps s’enfonça
dans l’eau déchaînée. Il cria à Jésus qui le délivra
aussitôt. Sa main est là pour nous secourir.
Jean 14 : 12-14. Osons demander ! Mais pour obtenir, il faut venir à Lui. Il est le Dieu des provisions !
Aujourd’hui où en suis-je dans ma foi : terré dans la
barque ? Enfoncé dans l'eau? Ou marchant sur l'eau ?
Nadia B.
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