I. La crédibilité de la prophétie biblique.
La
Bible = d'abord écrite pour amener les hommes au salut Jean 20/31
Nous
devons tenir pour certaine la parole prophétique (2 Pierre 1/19).
Par
cette affirmation, Pierre vante les vertus de la Parole écrite, due à
l'inspiration du Saint Esprit (2 Pi 1/21).
Dieu
seul connaît l'avenir et en maîtrise la connaissance (Esaïe 44/7).
Qui
comme lui peut faire des prédictions ? (Esaïe 43/9-12).
Il
est aussi capable de révéler ce qu'il voit d'avance, mais ce n'est pas pour
satisfaire une vaine curiosité.
Il
est capable de connaître l'avenir sans toutefois enfermer les hommes dans un
destin implacable ou une prédestination arbitraire. D'où son horreur pour la
divination qu'il qualifie d'abominable (Deutéronome 18/11). Sa pratique est
proche de la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du
mal. Seul Dieu maîtrise ce domaine.
L'homme
ne le peut pas et c'est pour avoir voulu y entrer qu'avec la femme il est dans
le péché (Genèse 3 ; Romains 5/12).
La
confirmation de la précision infaillible de la prédiction biblique se trouve
dans les prophéties qui concernent le Messie.
Tout
son chemin, depuis sa conception jusqu'à sa mort, sa résurrection et sa
glorification, avait été écrit à l'avance (Esaïe 7/14 ; Psaumes 110/1).
Se
voit aussi au travers des événements jalonnant l'histoire d'Israël. Tout ce qui avait été dit s'est réalisé.
Ne
pas perdre de vue ce principe Biblique: "Je
vous dis ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront,
vous croyiez" Jean 14/29.
Il
est donc possible de savoir d'avance que certains événements doivent arriver, mais
en réalité la compréhension totale de la prophétie ne peut se faire qu'après
coup. Ce principe s'est déjà appliqué à la vie de Jésus. C'est après
l'accomplissement des prophéties le concernant qu'il a pu tout expliquer à ses
disciples (Luc 24/44). Ce principe demeure valable.
Ce
qui est écrit s'accomplira. Habacuc 2/3. "C'est
une prophétie dont le temps est déjà fixé. Elle marche vers son terme et elle
ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle
s'accomplira certainement"
Ce
qui était dit là pour Israël est valable pour ce qui attend le monde.
II. L'accomplissement multiple et répétitif des prophéties.
Il
est important de savoir qu'un texte peut avoir un accomplissement partiel à un
moment, puis plus complet à un autre.
Ceci
vient du fait qu'il n'y a rien de nouveau sous le soleil et que tout se répète,
avec de plus en plus d'amplitude. Ce qui était local devient mondial.
-
Exemple
d'accomplissement partiel en attendant sa réalisation totale.
La
prophétie de Joël a été réalisée quand le don du Saint-Esprit a été accordé au
jour de la Pentecôte (Actes 2). Il faut cependant admettre que sa 2ème partie
ne s'est pas encore accomplie (Actes 2/20).
Elle est en réserve pour ce qui arrivera avant le retour du Seigneur
(Marc 13/24 et Apocalypse 6/12).
Ce
pourra être un phénomène de la nature déchaînée ou bien un cataclysme provoqué
par une ou des explosions nucléaires. Ce qui ne s'est pas produit au jour de la
Pentecôte arrivera avec certitude au retour du Seigneur.
Certains
font une distinction entre les 2 expressions suivantes : "Le Jour de Christ" (Philippiens 1/6-10) et le "Le Jour du Seigneur"
(1 Thessaloniciens 5/2), la première désignant la venue du Seigneur
sur les nuées pour les siens, la deuxième parlant de sa venue sur terre comme
libérateur d'Israël assailli, Roi de toute la terre et jugeant les nations. Zacharie
14/4 ; Mathieu 25/31 ; Apocalypse 20/6.
-
Le même principe
s'applique à Matt 24.
*
Il y aura des équivalences entre la fin du monde et les événements précédant le
déluge ou la destruction de Sodome.
*
Certains faits ont toujours eu lieu (tremblements de terre, guerres, famines,
épidémies). Ils continueront d'arriver avec de plus en plus d'étendue, de
dégâts, de puissance et de fréquence.
*
Le Seigneur fait un amalgame volontaire entre ce qui est arrivé en l'an 70, à
savoir la destruction de Jérusalem et du temple, et ce qui arrivera à la fin.
Nous
pouvons avoir l'impression qu'il n'y aura guère d'espace de temps entre ce qui
est arrivé et ce qui arrivera "quand le Fils de l'Homme paraîtra"
(Matthieu 24/30).
En
fait, le Seigneur met l'accent sur une similitude d'événements.
A
ce propos, notons que Jérusalem est vraiment "une pierre pesante pour tous les peuples" (Zacharie 12/3).
Les derniers événements concernant Israël sont parmi les signes évidents de
l'imminence de la fin. Cependant, là aussi il faut être sobre et se souvenir
que certains avaient vu dans la reconquête de Jérusalem en juin 1967 le signe
indubitable du retour immédiat du Seigneur. Nous sommes en 2008, et il n'est
pas encore revenu...
Cette
génération qui ne passera pas (Matthieu 24/34) désigne cette "race"
qui sera un signe jusqu'à la fin. Même la haine fanatique et diabolique
d'Hitler et des nazis n'a pas pu exterminer ce peuple. L'antisémitisme
caractérise l'esprit de l'antichrist.
*
"L'abomination de la désolation" doit être aussi envisagée de la même
manière (Daniel 9/23 ; Matthieu 24/15). Elle a eu lieu en 168 avant J. -C. Le
Roi de Syrie Antiochus Epiphane a fait cesser le sacrifice dans le temple de
Jérusalem pour offrir à la place des sacrifices à Jupiter. Un porc y aurait été
aussi immolé.
En
70, les légions romaines de Titus ont aussi profané le sanctuaire.
Mais
ce n'est rien par rapport à ce que fera l'antichrist (2 Thessaloniciens 2/3-4).
L'impiété
grandissante est en train de tracer le chemin et d'ouvrir la voie à ces choses
et elles pourront s'accomplir avec beaucoup de popularité.
Déjà,
n'y a t-il pas parfois à l'occasion de cérémonies dites chrétiennes une
association du christianisme avec le paganisme (danses, chanteurs non
convertis, chansons profanes...) ?
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